« Leur visage était d’ordinaire plus enjoué que large,
avec des yeux brillants, des joues rouges
et une bouche qui se prêtait volontiers au rire,
au manger et au boire.
Et pour ce qui était de rire, de manger et de boire,
il le faisaient souvent et avec entrain,
ne dédaignant pas une bonne plaisanterie,
et six repas par jour (quand ils le pouvaient).
Ils étaient accueillants et adoraient les fêtes,
ainsi que les cadeaux,
qu’ils offraient sans compter et acceptaient sans se faire prier. »
J.R.R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, Tome 1
Dans ma commune, notre commune
Il y a des bœufs mais il n’y a pas de bleus
Nous formons un pays sans patrie
Je te parle de l’amitié, de l’amour, des complices
Odieux camarades, ici on n’a pas signé de contrat social
Dans cette commune
Matins gris ou ensoleillés n’ont pas d’importance
On y est bien, on a même notre propre vin
Du pain aussi mais pas d’larbin
Ce petit coin est un paradis et quand il pleut on a des parapluies
Dans ma commune
Les prisons ne sont plus, on y danse le cotillon
Fées vertes et pâquerettes se sont réconciliées
Il y a toujours quelque chose à fêter
Tout nous appartient, liberté et puissance sont nos essences
Dans notre commune
On y voit la lune, on y voit les étoiles
Il n’y a pas de capital mais nous sommes tous riches
On n’y rase pas les friches, on s’y pose, s’y repose avec du haschisch
On y est bien dans nos petites niches
Je te propose qu’on la construise ensemble, t’es chiche ?
On ne demande rien, on prendra tout
OMNIA SUNT COMMUNIA
REX S.